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Des ex-aiffricains font parler d'eux dans la presse

Publié le 31 mai 2021 par

Axelle et Thibaud Merceron ont débuté le basket au BCA. Ils poursuivent une belle carrière, mais n'ont jamais oublié le club. Voici leur portrait dressé par La Nouvelle République.

Des ex-aiffricains font parler d'eux dans la presse

 

 

Thibaud et Axelle Merceron, frère et sœur originaires de Fors, près de Niort, sont tous deux en centre de formation à Poitiers et Bourges. Cet été, ils représenteront les Deux-Sèvres en 3x3.

Chez les Merceron, le basket-ball est légion. Une « évidence », sourit Thibaud (2,01 m), l’aîné de 21 ans, licencié du Poitiers Basket 86 jusqu’à la fin de la saison, à l’issue de laquelle il rejoindra l’AS Niort en Nationale 2. De même pour Axelle (1,76 m), sa petite sœur de 18 ans, qui n’a toujours connu que le basket comme sport si l’on omet une courte année de danse entre 9 et 10 ans. La jeune arrière évolue depuis trois ans au centre de formation de Bourges, qu’elle quittera également cet été pour un autre club de LFB (Ligue féminine de Basket-Ball), dont elle tait le nom pour le moment.

 

On a passé notre enfance à jouer ensemble à la maison

Thibaud Merceron, futur joueur de l'AS Niort

« Cette année, je passe mon bac et à la rentrée, j’aimerais entamer une double licence mathématique et économie. Donc par rapport à mes études, il faut que je parte de Bourges », explique Axelle Merceron. Dans son futur club, la Deux-Sèvrienne aura la possibilité d’allier études supérieures, temps de jeu en espoirs et entraînements avec les professionnelles.

Si son frère Thibaud a lui déjà poursuivi les études après l’obtention du bac - il est titulaire d’un BTS transports et logistique et d’un CAP conduite routière - il est lui aussi concentré sur sa carrière de basketteur, « qui a commencé dès 5 ans à Aiffres, comme Axelle ». Une certaine logique, lorsqu’on naît de deux parents adeptes du ballon orange. « Ma mère et mon père ont tous les deux joué, mon père a même entraîné Bressuire en Nationale 3 », raconte celui qui sera sous les ordres de Laurent Hay la saison prochaine. « Moi, ma mère m’a même entraînée à Aiffres, en mini-poussines ! », se souvient Axelle.

Une « chance » pour eux, qui ont su rendre la pareille à des parents investis dans le double projet « sportif et scolaire » de leurs enfants, en passant de duels amicaux dans le jardin du domicile familial à l’intégration tour à tour de centres de formation. « On a passé notre enfance à jouer ensemble à la maison. On avait un panier sous un abri et dès qu’on rentrait de l’école, c’était goûter et un contre un », se remémore le grand frère. « Il me battait tout le temps et comme je n’aime pas perdre, ça partait souvent en cacahuète. Je lui demandais de jouer sans avoir le droit de me contrer », rigole encore, quelques années plus tard, la joueuse du Tango Bourges.

Entre ces deux-là, une légère différence. Thibaud, sollicité dès ses 13 ans par Poitiers, a préféré quitter Aiffres et le cocon familial à 15 ans, l’âge d’entrer au lycée. « Je ne me sentais pas forcément prêt », glisse-t-il. Contrairement à Axelle, qui a rejoint le Pole espoirs de Poitiers en classe de 4e. « La première année était difficile mentalement, les entraînements étaient plus intenses que ce que je connaissais jusque-là donc c’était compliqué physiquement aussi, retrace-t-elle. Mais j’étais prête, j’avais vraiment envie de progresser. »

En 3x3 cet été

Finalement, les chemins les ont séparés, les enfants Merceron ont grandi et ils partagent encore quelques paniers « à la maison », et bientôt sous le maillot du département des Deux-Sèvres pour les tournois 3x3. Cette année, le comité départemental a décidé d’engager une équipe féminine, en plus de l’équipe masculine, avec des joueuses formées dans le 79, dont Axelle Merceron fait partie.

« J’ai déjà fait du 3x3 en stage avec l’Équipe de France l’année dernière. Il y a moins de formes de jeu, plus de un contre un, c’est plus facile de marquer et c’est vraiment agréable à pratiquer. Il me tarde de commencer, le projet du comité est très sympa », trépigne-t-elle. L’objectif, « glisser dans le top 10 pour se qualifier pour l’Open de France », déclarait Joël Pigeau, membre de la Team 3x3, dans nos colonnes le 20 mai dernier.

Les hostilités devraient démarrer dès le mois de juin.

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